Le petit pas de Nadine

Illustration de Nadine, une patiente. Elle représente une femme noire de + de 60 ans, habillée d'un pantalon rose et d'un chemisier bleu.

Patiente fictive

« À tout âge, votre corps ne doit pas vous bloquer pour aller consulter un gynécologue »

Nadine, 76 ans. Patiente atteinte d’un cancer de l’endomètre.

Son défi : partager des conseils pour aborder sereinement la consultation gynécologique

Les conseils de Nadine pour aborder sereinement la consultation gynécologique

J’ai peur de me déshabiller

Il est tout à fait normal d’éprouver de la gêne ou de l’appréhension à l’idée de se déshabiller lors d’une consultation gynécologique. La Charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) précise que « la femme doit pouvoir se dévêtir à l’abri des regards, dans le respect de sa pudeur ». Vous avez donc le droit d’exprimer vos craintes. Le professionnel de santé est là pour vous écouter et s’adapter. N’hésitez pas à en parler dès le début de la consultation. Ensemble, vous pourrez convenir d’un cadre respectueux et rassurant pour que l’examen se déroule dans les meilleures conditions.¹

J’ai peur de ne pas être entendue ou comprise

Il est essentiel que vous vous sentiez écoutée et respectée, que vous puissiez avoir un dialogue ouvert avec les professionnels de santé. Pendant la consultation vous pouvez exprimer ce que vous ressentez, demander à être accompagnée (par exemple votre partenaire, une amie, etc …).
Avant la consultation, n’hésitez pas à demander qui sera présent dans la pièce. Vous pouvez aussi préciser si vous préférez qu’on vous explique chaque geste ou, au contraire, qu’on vous aide à penser à autre chose pour vous détendre.¹

Les remarques sur mon physique me pèsent, je n’ai plus envie d’y faire face

Aucune remarque déplacée ou culpabilisante sur le poids, la pilosité, la sexualité ou tout autre aspect physique ne doit être tolérée en consultation. Les professionnels de santé ont l’obligation, selon le Code de déontologie médicale, d’adopter un comportement respectueux, bienveillant et sans jugement.^1,2
Dès le début de la consultation, vous pouvez exprimer ce que vous attendez en termes de respect et de communication.
Si vous vous êtes sentie jugée, vous avez le droit de changer de praticien. Il est aussi possible de signaler un comportement inapproprié auprès du Conseil de l’Ordre des médecins.³

Je n’ai jamais consulté, je ne sais pas à quoi m’attendre 

La première consultation gynécologique peut se dérouler sans examen physique, si vous ne vous sentez pas prête. Elle repose avant tout sur un échange : le professionnel de santé vous posera des questions sur votre santé, votre cycle, vos besoins (contraception, douleurs, prévention…).
Un examen n’est proposé que s’il est nécessaire, et avec votre accord. Vous avez le droit de dire non.
Il est possible de venir simplement pour discuter, surtout si vous êtes jeune ou anxieuse. Vous pouvez aussi demander à ce qu’on vous explique chaque étape à l’avance, pour mieux comprendre ce qui se passe et vous sentir plus à l’aise.¹

J’ai peur de me sentir jugée sur ma sexualité ou mes choix de vie

Les professionnels de santé ont l’obligation de respecter votre intimité, vos orientations et vos choix sans émettre de jugement.
Si vous avez ressenti une forme de stigmatisation, vous pouvez changer de praticien.^1,2

L’histoire de Nadine

Écouter l’histoire de Nadine

Nadine, 76 ans. Patiente atteinte d’un cancer de l’endomètre “Des pertes de sang alors que j’étais ménopausée depuis longtemps*, c’était étrange. Les examens se sont enchainés jusqu’au verdict de cancer de l’endomètre. C'était la première fois que j'en entendais parler. ” *ce symptôme à lui seul ne permet pas de diagnostiquer un cancer de l'endomètre. Pour plus d'informations, contactez votre médecin.