Septembre Turquoise, Qu’est-ce que c’est ?

Septembre Turquoise, c'est le mois de sensibilisation aux tumeurs gynécologiques, soit les cancers qui touchent l'appareil reproducteur féminin, à l'image des cancers de l'endomètre ou de l'ovaire.

Cancers gynécologiques, des tumeurs encore taboues

Les cancers gynécologiques constituent un groupe de cancers qui touchent l’appareil reproducteur féminin. (1) Parmi ces cancers, celui de l’endomètre et de l’ovaire sont les plus fréquents. (2,3) Retrouvez ci-dessous quelques informations visant à sensibiliser sur ces maladies souvent méconnues et à encourager les femmes à prendre soin de leur santé gynécologique.

+ de 15 000 femmes diagnostiquées chaque année en France (2,3)

8200

Endomètre*

5300

Ovaire**

3200

Col de l’utérus**

* Nombre de nouveaux cas de cancers estimés en 2018 (nombres arrondis)


** Nombre de nouveaux cas de cancers estimés en 2023 (nombres arrondis)

Les cancers de l’endomètre et de l’ovaire seront particulièrement présentés sur cette page.
Pour plus d’informations, sur ces cancers ou sur les autres cancers gynécologiques, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

  • Le cancer de l’ovaire en quelques mots

    Les ovaires ne sont pas plus gros que des amandes mais à eux seuls, produisent les ovules et sécrètent les hormones féminines. Ils sont reliés à l’utérus par les trompes de Fallope qui permettent le passage des ovules. (4,5)
    Le cancer de l’ovaire touche environ 5300 femmes chaque année en France et est associé dans 15 à 20% des cas de cancer de l’ovaire de haut grade, à la présence de mutations génétiques sur les gènes appelés BRCA. (3,6) La forme de cancer de l’ovaire la plus fréquente se développe sur les cellules qui recouvrent sa surface externe, l’épithélium. (5)

  • Cancer de l’ovaire, quels sont les facteurs de risques ?

    Certains facteurs augmentent le risque  de développer un cancer de l’ovaire.  Il s’agit principalement de :

    • La présence d’une anomalie génétique  héréditaire
    • La présence de plusieurs cancers du  sein et/ou de l’ovaire au sein d’une  même famille, même lorsqu’aucune  mutation génétique n’a été identifiée  dans la famille. (6)

    D’autres facteurs sont également  incriminés, tels que : (6)

    • L’absence de grossesse
    • La surcharge pondérale et l’obésité
    • La précocité des règles
    • Une ménopause tardive
    • L’âge (65 ans en moyenne lors  du diagnostic)
  • Le cancer de l’endomètre en quelques mots

    L’endomètre est la muqueuse qui tapisse la paroi intérieure de l'utérus. Son rôle est d’assurer la nidification et la nutrition de l’embryon. S’il n’y a pas de fécondation de l’ovule, l’endomètre se dégrade à chaque cycle menstruel (tous les 28 jours environ) provoquant les règles. (7)
    Le cancer de l’endomètre (aussi appelé cancer du corps de l’utérus) est le plus fréquent de l’appareil génital féminin avec plus de 8200 nouveaux cas chaque année en France. Il se développe en général après la ménopause et est de bon pronostic lorsqu'il est diagnostiqué précocement, à l’apparition de symptômes évocateurs. (2,7)
    Il est important de ne pas le confondre avec le cancer du col de l'utérus ou l'endométriose car les prises en charge sont différentes. (7)

  • Cancer de l’endomètre, quels sont les facteurs de risques ?

    Certains facteurs augmentent le risque de développer un cancer  de l’endomètre. Il s’agit principalement : (6)

    • Du surpoids et de l’obésité. Les personnes en surpoids ou présentant une obésité ont un risque supérieur par rapport à celles  dont le poids est normal
    • Du diabète
    • De certains traitements hormonaux du cancer du sein
    • Du syndrome de Lynch ou syndrome HNPCC (Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer). Environ 2 à 5 %  des cancers de l’endomètre seraient dus à une prédisposition  génétique, la plus fréquente étant le syndrome de Lynch (maladie héréditaire rare)

Écouter son corps et être attentif aux symptômes précoces*

Signes précurseurs du cancer de l’ovaire

Cancer de l’ovaire (6)

  • Douleurs de ventre
  • Troubles du transit
  • Envies fréquentes d’uriner
  • Douleur thoracique ou essoufflement prolongé
  • Perte de poids, d’appétit
  • Fatigue

Non exhaustif

Écouter l’histoire de Corine
Brochure signe précurseurs du cancer de l'ovaire

Signes précurseurs du cancer de l’ovaire

Il est important d’écouter son corps et d’être attentif aux signes précurseurs d’un cancer de l’ovaire.

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Schéma utérus

Cancer de l’endomètre (6)

  • Saignements vaginaux inhabituels alors que la femme est ménopausée ou en dehors des règles habituelles
  • Pertes blanches
  • Douleurs de ventre
  • Fièvre
  • Infections urinaires

Non exhaustif

Ecouter l’histoire de Nadine


*Ces différents signes ne sont pas spécifiques d'un cancer, cependant l’apparition brutale et l’installation d’un ou plusieurs de ces symptômes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement un médecin. Pensez également à votre suivi gynécologique régulier, même après la ménopause !
 

Adopter les bons réflexes pour prévenir et agir

  • Cancer de l’ovaire

    Penchez-vous sur votre histoire familiale (6)
    Environ 1 cancer de l’ovaire de haut grade (les plus agressifs) sur 5 est lié à une anomalie génétique héréditaire. Soyez attentif si des femmes ont été touchées par ce cancer ou un cancer du sein dans votre famille, ceci peut représenter un facteur de risque. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin.

    Ne négligez aucun signe inhabituel (8)
    Un cancer de l’ovaire provoque peu de symptômes, c’est pourquoi il est important de signaler rapidement à votre médecin tout signe inhabituel afin qu’il en détermine l’origine.

    Faites-vous suivre régulièrement sur le plan gynécologique (8)
    Un suivi gynécologique régulier, même après la ménopause, est essentiel afin de détecter au plus tôt les anomalies éventuelles.

  • Cancer de l’endomètre

    Adoptez une vie saine (6)
    Le surpoids, l’obésité, et le diabète sont des facteurs de risque connus de développer un cancer de l’endomètre. N’hésitez pas à consulter des professionnels de santé qui pourront vous guider pour adopter de meilleures habitudes au quotidien comme la pratique d’une activité physique qui a des vertus protectrices démontrées.

    Ne négligez aucun signe inhabituel (8)
    Il est important d’informer votre médecin si des symptômes surviennent et, en particulier si des saignements apparaissent après la ménopause (même s’ils sont peu abondants et/ou ne se produisent qu’une seule fois) ou en dehors des cycles habituels. Il réalisera un bilan afin d’en déterminer l’origine.

    Faites-vous suivre régulièrement sur le plan gynécologique (8)
    Un suivi gynécologique régulier, même après la ménopause, est essentiel afin de détecter au plus tôt les anomalies éventuelles.

  • Cancer du col de l’utérus

    Vaccination et dépistage, des moyens de prévention efficaces (3)
    La vaccination HPV des adolescents prévient les infections à papillomavirus humain, un facteur de risque majeur de développer un cancer du col de l’utérus. Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet quant à lui de détecter précocement des lésions anormales et d’agir tôt et vite sur la maladie.

En savoir plus sur les cancers de l’ovaire et de l’endomètre

Voici quelques ressources qui vous permettront d’en apprendre davantage sur les cancers gynécologiques, tant sur la prévention que sur la maladie

Connaissez-vous vraiment les cancers gynécologiques ?

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